Éditorial

Surchauffes

 

Pendant que la politique étrangère se règle à coups de tweets rageurs et insultants, le monde ne tourne plus très rond : bombardements, guerres éclairs censées détruire un arsenal nucléaire, civils qui constituent des cibles de choix, visées par des drones téléguidés… Les budgets de réarmement explosent, les comptes publics sont dans le rouge avec haro sur les dépenses sociales et sur la culture… Et ne parlons pas de l’aide au développement qui se réduit comme peau de chagrin avec des États qui se désengagent en oubliant leurs promesses.

Qu’ajouter de plus devant cette folie qui semble gagner le monde, sinon que pendant que ces messieurs avides de pouvoir font la guerre, au mépris de tout droit international, d’autres, invisibilisés, s’efforcent de bâtir un monde plus juste ?
Le climat lui-même en surchauffe tient lieu d’actualité… brûlante qui occupe une place centrale dans les médias ; la canicule disparaîtra l’automne venu pour renaître l’été prochain… suscitant les mêmes inquiétudes et la même absence de solutions concrètes.

Avez-vous entendu parler une fois de canicule lorsque les pays africains sont concernés ? Ce qui nous semble à nous insupportable relève pour eux d’une situation normale dont il est inutile de parler. Les cyclones qui touchent régulièrement Madagascar, l’assèchement progressif du lac Titicaca, l’insécurité grandissante des bidonvilles de Lima passent inaperçus dans une information qui nous arrive pourtant à flots continus.

Dans cet univers hyperconnecté, il nous faut malgré tout essayer de faire entendre une autre réalité fondée sur la solidarité et la confiance sans pour autant « faire pleurer dans les chaumières ». La seule émotion passagère ne tient pas lieu d’engagement sur le long terme. Il s’agit de rendre compte avec humilité de ce qui se passe sur le terrain, sachant que nous n’en appréhenderons jamais qu’une infime partie d’où le choix de laisser la parole le plus possible à ceux qui mettent en œuvre les projets.

Le bulletin essaie de rendre compte de tout le travail qui se réalise au fil des jours malgré les difficultés avec des personnes qui ont bien d’autres préoccupations que les déclarations tonitruantes de matamores accrochés à leurs écrans. Vous verrez dans les différentes nouvelles que nous recevons avec les mots de chacun, combien le travail auprès des plus pauvres continue envers et contre tout, dans des conditions très difficiles.

Thierry, membre du CA est en train de se frotter aux dures réalités de Madagascar encore différentes de celles de la Bolivie où il a vécu bon nombre d’années. En cours de voyage avec Françoise et leur fille, il rencontre les responsables des projets soutenus par PSF… Ces échanges sur place sont riches d’émotion et d’enseignement ; nul doute que ce périple vous fait revenir autre, conscient de votre situation de privilégié. Il aura beaucoup à partager à son retour et les talents d’écriture de Françoise nourriront le prochain bulletin.

Malgré de nombreux obstacles, coupures inopinées, absence de réseau, pannes d’Internet, de téléphone, nous recevons régulièrement des nouvelles du fin fond de campagnes éloignées de tout. C’est ainsi que lors de notre dernier conseil d’administration, nous avons pu converser en direct avec Thierry et Adeline à Morondava. Nous recevons des photos de Madagascar, du Pérou, de Bolivie... La technique utilisée à bon escient rend des services inappréciables !

Creusement de walipini

SIAB creusement de walipini (serres semi-enterrées)

 

Si vous voulez voir d’autres photos des projets, n’hésitez pas à consulter le site de l’association

Merci à vous tous qui participez à l’aventure de PSF et ce depuis 44 ans !

Bel été à tous !

PARTAGE SANS FRONTIÈRES


PÉROU

TANI :

La situation politique ne s’améliore pas. Le pays parie sur la production minière et n’a que faire des conséquences écologiques en ce qui concerne les rejets polluants et des expropriations sauvages. Le milieu urbain n’est pas épargné et Sara Maria en dresse un tableau peu reluisant : « Ce début d’année 2025 a été marqué par de profondes inquiétudes.Vous l’avez peut-être lu dans la presse : notre pays traverse une période de grande violence. À Lima, et plus particulièrement dans notre district de San Juan de Lurigancho, les menaces d’extorsion, la violence et la peur de sortir même pour aller à l’école sont devenues des réalités quotidiennes. Certaines familles ferment leur porte à 17 h, et plusieurs enfants de nos programmes nous disent qu’ils n’ont plus le droit d’aller seuls au coin de la rue.

Et pourtant, chaque matin à 7 h 30, notre centre s’ouvre. Une maman pousse la porte de fer avec son bébé dans les bras, une éducatrice installe les maracas pour l’atelier de musique, et des rires s’élèvent dans une salle de jeu. Contre toute adversité, la vie continue, et notre engagement aussi.

Grâce à l’engagement de tous nos alliés, nous avons pu, pendant ces trois premiers mois de l’année :

  • Accompagner 4199 enfants de moins de 4 ans dans leur développement global
  • Soutenir 392 mères adolescentes, souvent isolées, grâce à des visites à domicile
  • Permettre à 121 jeunes et adultes de retourner à l’école dans un environnement sécurisé et humain 
  • Former 23 jeunes femmes à des métiers concrets qui leur donnent un premier revenu et une nouvelle dignité.

Grâce au précieux soutien de Partage sans Frontières, nous avons pu offrir plus de 4000 consultations pédiatriques gratuites et de qualité à des enfants issus de familles très modestes. Parmi eux, un petit garçon de 2 ans, très affaibli, est arrivé dans les bras de son grand frère de 10 ans, seul, car les parents ne pouvaient pas quitter le travail de peur de perdre leur emploi. L’équipe s’est mobilisée pour prendre soin de lui, mais aussi pour les rassurer, les écouter et leur offrir un moment de dignité. Ce trimestre, 91 % des familles ont suivi complètement le traitement prescrit et 86 % ont adopté des pratiques de prévention à la maison. Nous pensons que la santé ne devrait pas être un luxe, et grâce à vous, elle devient un droit.

Chaque chiffre cache une histoire. Celle de Rosa, qui n’arrivait pas à regarder son bébé dans les yeux après un accouchement traumatisant. Celle de Ronald, un petit garçon avec une maladie incurable, dont la maman Diana sourit de tout son cœur chaque fois qu’il tape dans ses mains. Celle de Milagros, 16 ans, qui après la naissance de son fils, a trouvé dans Red Mami la force de retourner à l’école.

Et puis, il y a aussi ces gestes simples mais puissants : une psychologue qui marche 30 mn à pied pour ne pas passer par une zone dangereuse et arriver à l’heure chez une adolescente. Un papa qui attend avec fierté la fin de l’atelier de cuisine pour goûter les biscuits de sa fille. Une infirmière qui colle une affiche colorée dans la salle d’attente pour que les enfants se sentent un peu moins stressés en attendant leur tour.

À TANI, nous croyons à la beauté des petits pas, à la force des liens, à la constance des gestes d’amour. Et c’est ensemble, avec vous, que nous rendons tout cela possible.

Merci de continuer à croire en nous, et surtout, en elles et eux. »

 

BOLIVIE

SIAB :

Nous avons reçu des nouvelles de Nelson Cortes responsable de l’organisation. Malgré toutes les difficultés climatiques et politiques qui sont toujours présentes en Bolivie, le projet avance petit à petit. Le Walipini est une serre traditionnelle semi-enterrée qui permet de se protéger des écarts de température très sensibles en altitude et de récolter des légumes qui diversifient l’alimentation. « Je voudrais vous informer de ce qui suit concernant le projet qu’ils soutiennent pour les jeunes de l’Instituto Tecnológico Caquiaviri.

Tout d’abord, le Walipini a été creusé à l’aide d’une pelleteuse qui appartient au gouvernement municipal de Caquiaviri, et nous n’avons eu qu’à acheter du carburant pour commencer le projet.

Malheureusement, en raison des conditions météorologiques (fortes pluies), le Walipini qui a été construit a eu des problèmes d’inondation à cause de l’humidité élevée, un facteur qui a retardé notre travail, de sorte qu’il a été décidé de placer le Walipini dans une autre partie de l’institut.

Cette fois-ci, les travaux ont été réalisés manuellement et nous n’avons pas pu compter sur la pelleteuse en raison de la pénurie de carburant en Bolivie, où il y a encore aujourd’hui de longues files d’attente pour obtenir du diesel ou de l’essence, mais en petites quantités.

Comme on le sait internationalement, les problèmes sociaux continuent dans le pays et les blocages causés par les partisans d’Evo Morales ont nui au développement de nos activités, car nous n’avons pas pu nous rendre dans la zone du projet pendant près d’un mois, à cause de personnes sans scrupules qui ne font que nuire à l’économie nationale et au bien-être du pays.

De plus, les étudiants boliviens seront en vacances d’hiver à partir du 7 juillet pour trois semaines, ce qui nous empêchera également de poursuivre le projet. »

 

MADAGASCAR

Ambatofotsy :

Rosette nous écrit : « . Vous savez déjà que c’est moi la nouvelle responsable du centre, en même temps, je suis la responsable de la communauté et première responsable de nos sœurs malades en communauté parce qu’Ambatofotsy est prévu comme maison des malades aussi. 

Comme je suis nouvelle ici, j’avais beaucoup des choses à arranger au début de l’année scolaire. C’est pour cela que je ne peux pas vous communiquer au mois de septembre.

Je tiens à vous remercier, pour le soutien que vous continuez toujours à notre centre Ambatofotsy qui touche aux familles pauvres.

C’est un plaisir pour moi de vous rencontrer pour la première fois même dans ce message. Je vais vous partager quelque nouvelle du centre et de nos pays.

L’année 2024, notre pays a vécu des événements politiques. Les élections législatives se déroulent le 29 mai 2024 afin de renouveler les 163 membres de l’Assemblée nationale de notre pays. Cela se produit six mois après l’élection présidentielle où Andry Rajoelina était réélu une deuxième fois. Et les élections municipales ont eu lieu le 11 décembre 2024 afin de renouveler les assemblées municipales ainsi que les maires de 1695 communes de Madagascar. Après toutes ces élections, le peuple malagasy pense un changement, surtout sur l’organisation politique. Les gens ont vécu de vie impossible, les salaires sont plus bas et les prix du riz, du PPN,  etc. ne cessent d’augmenter. La grande vulnérabilité aux chocs y compris les catastrophes climatiques est un grand obstacle pour tout le monde. La chaleur dure très longtemps et on ne peut pas cultiver, tout est sec. La pluie ne commence que le mois de janvier 2025. Par contre, quand elle arrive, elle provoque beaucoup de dégâts à cause de l’inondation. Surtout le sud de Madagascar est le plus victime de cette inondation à cause des cyclones qui se succèdent. Tout cela provoque de l’insécurité sociale. Alors pour cette année, on est sûr que le produit agricole sera insuffisant pour les gens. Notre souci ce que le prix du riz va augmenter beaucoup, et surtout on a peur de ne pas trouver assez du riz à acheter pour les cantines des enfants.

Concernant le Centre social, au mois de septembre 2024, je viens juste d’arriver et l’année scolaire était commencée. J’ai commencé à payer tous les droits des enfants dans les différentes écoles ici en ville d’Ambatofotsy et ceux qui sont loin, c’est leur maman qui s’occupe du paiement. Les enfants et les jeunes membres du Centre social sont au nombre de 72. Ils fréquentent leurs écoles avec courage et persévérance. Ceux qui étudient à notre collège Saint-Michel sont 39, 27 dans d’autres écoles, et 6 sont à l’université. 

Ils mangent ici à la cantine le midi et 4 mangent chez eux parce qu’ils sont loin et leur maman cherche ici leur part tous les weekend. 

Nous les membres du Centre social étaient en deuil. Il y avait plus de deux semaines, une fille en classe de 3e dans notre collège Saint Michelle était décédée. Elle était malade presque 20 jours avant son départ, et une semaine dans le coma. Elle était orpheline, et sa grand-mère l’a élevée avec sa petite sœur, celle-ci est en classe de 6e. Cette séparation était très dure pour tout le monde à cause de sa situation. 

Comme la vie des gens devient très difficile, c’est pour cela, nous partageons du riz aux mamans des enfants tous les 15 jours pour leur aider. Quelquefois, d’autres personnes plus pauvres aussi arrivent, pour demander de l’aide. Ce qui me touche beaucoup, il y avait quelques familles qui demandent du lait pour leurs bébés qui ont perdu leur maman. »

Isoanala :

Marcelline nouvellement arrivée se présente : « Je me présente avec joie, je m’appelle Ravaonasolomiandrisoa Marcelline. J’arrive à Isoanala cette année scolaire 2024-2025. Je suis nommée coordinatrice des écoles en brousse pour remplacer sœur Noëline à cause de sa nouvelle mission. J’étais dans la Région d’Ambositra-Amoron’ny Mania l’année passée. Je suis contente de continuer la collaboration avec vous, ici à Isoanala. Merci beaucoup pour votre aide de financier l’outil pédagogique pour les Enseignants et leurs salaires.

La rentrée scolaire est déjà commencée quand je suis arrivée à Isoanala. Nous avons 412 élèves avec huit enseignants, le nombre des élèves augmente par rapport à l’année dernière surtout les élèves d’Ambakaka et Amparihy dont : Ankatrafay : 107 élèves, Betapoaky : 117 élèves, Ambakaka : 80 élèves et Amparihy : 108 élèves.

Nous les avons déjà visités selon notre calendrier, les parents et les élèves nous ont attendus aussi. Ils ont très contents de nous voir. Cette année scolaire, nous avons participé encore aux journées des écoles avec le collège Saint-Joseph à Isoanala, du 19 au 21 février 2025. Il n’y a pas de moyen de transport en brousse à Isoanala mais ils sont venus à pied, même les élèves en classe de 9e.

Les enseignants ont fêté le Nouvel An avec les corps enseignants du collège Saint-Joseph et ils ont assisté aussi à la formation organisée par le DIDEC d’Ihosy. C’était le 28 novembre 2024.

Cette année, heureusement les gens peuvent cultiver comme ils veulent, même si la pluie est en retard (fin mois de janvier).

Malheureusement les gens sont en difficulté à cause des cyclones. Il y a beaucoup de choses ravagées, par exemple : les maisons, les cultures, et aussi ils avaient des gens qui sont décédés (huit personnes), hélas ! »

Sakalalina :

Merci de vous intéresser au projet FTMTK concernant la formation, la rencontre, la fourniture de matériel et des semences. Sœur Suzanne économe de Madagascar, nous a versé la somme 2640 €. Le montant total 12 009 360 ariary.   Ce projet. Le prix des biens achetés a augmenté. 30 gobelets de graine d’oignons pour 900 000 ar, 600 gobelets de haricots blancs pour 1 200 000 ar, 50 poussins pour 300 000 ar, 16 canards pour 368 000 ar, Une jeune truie pour 300 000 ar, 1170 petits plants pour 585 000 ar.

Ny Aïna :

Juliette se débat toujours dans d’énormes difficultés et envoie régulièrement des nouvelles : « Je présente toutes mes excuses de n’avoir pas donné de mes nouvelles à cause des intempéries, trois cyclones DIKELEDI, ELVIS et il y a deux jours passés, le HONDE qui ont frappé successivement le Sud - Ouest, passant précisément à Tuléar. Vous devinez bien nos tourments avec les inondations, depuis la dernière semaine de janvier jusqu’à maintenant !!!

Avec les eaux stagnantes qui duraient longtemps, ont provoqué des maladies diverses : diarrhées, dermatoses, de la grippe, du paludisme sans oublier les familles qui n’ont pas pu trouver du travail journalier et qui nous emmène leurs enfants qui ont faim ! Heureusement, Les Enfants de Madagascar continue à nous ravitailler du riz, du pois sec, du lait frais, des sardines, des pâtes et du fromage.

Et vous aussi, nous avons de quoi soigner les malades grâce à votre appui.

Nous tenons à remercier tous les donateurs, car sans votre aide et soutien, combien de personnes, d’enfants périront. ?

En ce moment, beaucoup de sinistrés sont rassemblés dans le stade couvert et dans tous les bâtiments des écoles publiques de la ville. »

Le 2 juillet : « D’abord, Pricilla, la sage-femme qui a travaillé avec moi, depuis janvier 2023, a demandé de partir pour rejoindre son mari qui travaille à Fort-Dauphin. Avec son petit garçon, ils sont partis le 20 juin. Le travail de Pricilla était satisfaisant, pour l’accueil et les soins des malades, l’attention aux enfants malnutris, sérieuse et disponible... Je ne sais pas si je vais trouver un ou une infirmière, de sa qualité. Autrement, avec Sophie, nous continuons.

Avec les 4200 € reçus, nous avons utilisé : pour acheter des médicaments, payer le personnel du dispensaire, utiliser une grande partie à la réfection de la crèche NY AINA, que les mamans attendent avec impatience.

Après la visite de Jean Michel et Françoise, nous avons fait remblayer le terrain, fait la clôture, construire une cuisine à charbon ou à bois en parpaing, plus peinture, nous avons déjà planté des arbres etc. il reste 4 millions d’Ariary. »

 

INDE

Vanasthalee :

Le 24 juin 2025, Sushana nous écrit : « Les écoles ont été fermées presque jusqu’au 16 juin et seule la première semaine vient de s’écouler après la réouverture.

Cette période est toujours marquée par un peu de chaos et par l’installation des enfants, car ils s’habituent à un emploi du temps détendu pendant les longues vacances. On peut oser dire la même chose des aînés...

Au cours du mois d’avril, des sessions en ligne ont été organisées depuis le bureau de Pune pour guider l’activité de lecture.

Avant la fermeture des écoles, des camps d’été de deux à trois jours ont été organisés dans tous nos centres régionaux, y compris à Baramati. Ces camps ont été organisés dans six endroits à Baramati, et environ 780 enfants y ont participé. Les activités organisées peuvent être divisées en quelques groupes : 1. dessin et coloriage ; 2. travail de l’argile et de la terre - fabrication d’ustensiles, de pots, de meubles, de boules de graines et d’autres objets ; 3. artisanat, en particulier à partir de déchets comme les bouteilles en plastique, les coquilles de noix, les cartes de vœux, etc. 4. collage à partir de papier coloré jeté ; 5. jeux d’intérieur et d’extérieur ; 6. fabrication d’objets d’art et d’artisanat. Jeux d’intérieur et d’extérieur, 6. Fabrication d’en-cas sans utiliser de combustible - comme une variété de sharbats, une boisson, le Bhel, un mélange de riz soufflé, de salades coupées et de quelques épices comme le piment, la coriandre, la menthe et le citron...

Aperçu des activités spéciales après le dernier courriel : une journée de sortie pendant laquelle les enseignants, les stagiaires et quelques parents ont participé à une excursion d’une journée organisée dans une station balnéaire voisine et tout le monde a apprécié les activités de plein air, les jeux amusants et la nourriture offerte pendant la journée. Cette période a également vu l’achèvement du programme de formation des enseignants et les stagiaires se sont efforcés d’exposer les différents outils éducatifs qu’ils avaient appris, préparés et présentés aux invités qui ont visité le centre ce jour-là. Certains parents ont fait don de petits objets utiles à l’occasion de l’anniversaire de leurs enfants, mais M. Ravindra a fait don d’une armoire en bois d’une valeur d’environ 30 000 roupies (300 €). Célébration de la journée mondiale de la femme le 8 mars : deux enseignantes du groupe de Baramati ont été honorées pour leurs diverses contributions utiles au travail du centre - Yogita Kamble et Smita Jagtap n’ont pas cherché à obtenir des avantages monétaires pour les services qu’elles ont rendus avec dévouement. Une réunion d’anciens élèves a été organisée et a reçu une réponse modérée. Cette année a été marquée par des journées spécialement conçues autour de la couleur choisie pour les vêtements, la nourriture, les chansons, les histoires, etc..

Aparna Sable et le personnel de Baramati font du bon travail et les parents d’enfants en difficulté ou handicapés sont particulièrement reconnaissants pour le soulagement qu’ils obtiennent, eux et leur enfant, grâce aux activités du centre

Le reste commencera comme d’habitude avec la planification préalable et le calendrier des activités et des programmes du centre, préparés au cours de cette première quinzaine.

Les pluies ont commencé et, comme d’habitude, elles sont abondantes, éparses, accompagnées d’orages plus ou moins forts. La communauté des agriculteurs est toujours la plus touchée. Risque de la profession ??! Les villes sont inondées pour toutes sortes de raisons, y compris celles liées à la croissance humaine. »

Nous sommes toujours admiratifs devant tout le travail accompli et la variété des formations et le soin apporté dans l’éducation des plus jeunes et l’attention portée aux jeunes handicapés.

 

LA VIE DE L’ASSOCIATION

Les manifestations passées :

22 mars 2025 : assemblée générale, Mornant, 1357 €

11 avril 2025 : bol de riz, Saint-Martin, 1905 €

26-27 avril 2025 : marché de printemps, Chabeuil, 4242 €

27 avril 2025 : marché aux fleurs, Mornant, 1914 €

 

Les manifestations à venir :

20-21 septembre 2025 : marché artisanal aux Clévos, Étoile-sur-Rhône

26 septembre 2025 : concert de la chorale de Soyons, temple de Châteaudouble

29 novembre 2025 : marché de Noël, temple de Bourg-lès-Valence

 

Les finances :

La situation financière est plutôt assez bonne, il faut trouver 30 355 € contre 36 641 € l’an dernier pour pouvoir boucler l’année. On notera toutefois que nous avons versé 4932 € de moins pour les projets, les produits sont 6 % plus élevés grâce à l’augmentation des dons. En effet, les subventions ont baissé ainsi que les ventes diverses. Les charges de fonctionnement n’ont augmenté que de 1 %. Il faudrait que nous puissions avoir plus d’activités en fin d’année pour espérer être à l’équilibre.

SOUTENIR LES ACTIONS DE PSF

C’est participer à une aventure humaine de 44 ans de solidarité active, efficace et concrète.

C’est faire un don, la totalité des dons reçus va au financement des projets. Ils sont fiscalement déductibles. C’est possible en ligne aux adresses suivantes :

http://www.partage-sans-frontieres.org/partage_sans_frontieres_don_en_ligne.html

https://www.helloasso.com/associations/partage-sans-frontieres

Vous pouvez même établir un prélèvement mensuel.

C’est nous acheter des produits issus du commerce équitable : café, confitures, chocolat…

C’est s’engager à tenir un stand, à organiser une soirée de rencontre, à participer au conseil d’administration pour les plus motivés.

C’est parler de Partage sans Frontières à vos voisins, vos connaissances.

C’est nous soutenir sur les différents réseaux sociaux.

Nous comptons sur vous, notre avenir en dépend !

IBAN : FR16 2004 1010 0701 4350 8K03 857

BIC : PSSTFRPPLYON