Éditorial

Le départ d’un ami

En ce mois de mai, une très mauvaise nouvelle nous est parvenue du Burkina : la disparition brutale de Jérémie Kadéba à l’âge de 60 ans. Si Bruno évoque leurs liens de 43 ans d’amitié à la page suivante, nous aurons à cœur de souligner le rôle fondamental qu’il a exercé dans le suivi des projets de développement dans le village de Soukuy. Son engagement a permis à PSF d’accompagner et de financer des projets autour d’un potager commun près du fleuve Mouhoun et la mise en place de son irrigation avec l’installation d’une pompe. Les légumes ainsi récoltés se vendaient sur le marché. Le groupement des femmes très actif a diligenté plusieurs actions, dont la mise en place d’un grenier à mil, permettant ainsi de stocker la récolte pour la vendre en période de soudure à un prix un peu plus élevé. Jérémie se rendait régulièrement sur place, prenait des photos et nous adressait régulièrement des comptes rendus circonstanciés, tellement précieux pour alimenter le bulletin.

Sa grande préoccupation était l’instruction des plus jeunes et leur accès à la culture et à la lecture : c’est ainsi que le collège a été le destinataire de collections complètes de livres de mathématiques accompagnés des manuels de correction pour les professeurs, ouvrages édités par l’association de professeurs Sesamat, prenant en compte les programmes les plus récents. Tous les niveaux, de la sixième à la troisième, ont été équipés. Pour que ces jeunes puissent étudier le soir, sans électricité, nous avons financé des lampes solaires.

Parallèlement, une bibliothèque, nouvellement créée à son initiative accueillait petits et grands au sein du village. Nous l’avons alimentée régulièrement par l’envoi de livres, romans, classiques, dictionnaires, philo, usuels et littérature africaine… Devenue un véritable lieu de vie, elle attirait parfois des lecteurs venus tout exprès de Dédougou. Et chaque année, un lot de livres récompensait le prix du meilleur lecteur. 

Eu égard à la situation politique toujours plus tendue au Burkina, nous avons dû interrompre cette collaboration pour ne pas mettre en danger le village qui a reçu plusieurs fois la visite d’hommes armés… Jérémie lui-même a jugé plus prudent d’interrompre la mise en place de nouveaux projets. Il évitait de trop se déplacer et avait été « démissionné » de ses mandats d’élu, s’astreignant à une discrétion la plus grande possible pour éviter d’être repéré.

Nous allons maintenant lui laisser la parole dans une belle définition de ce qu’était pour lui une amitié partagée ; Bruno et Jérémie avaient pour habitude de terminer leurs lettres par ces mots, « Sincères amitiés ». Jérémie les avait utilisés pour titre d’un opuscule dont nous vous livrons ci-dessous l’introduction : « Étymologiquement, une Amitié c’est l’affection mutuelle liant deux personnes ou encore le témoignage d’une affection bienveillante.

Qu’est-ce à dire ? Qu’il suffit d’ouvrir la bouche et d’en sortir quelques paroles doucereuses pour devenir un ami inséparable ?

À vrai dire, derrière chaque mot se cache une action, une attitude ou un comportement :

un ami, jérémie

En décortiquant le mot “AMITIE”, j’ai pu lire derrière les initiales à peu près ceci :

A pour acceptation : l’acceptation des autres tels qu’ils sont, plutôt que tels qu’ils devraient être ;

M pour métier à tisser : tels les fils d’un métier à tisser qui donnent une étoffe solide, les liens de l’amitié se tissent, se consolident et se conservent ;

I pour inséparable : lorsqu’une amitié a pour ingrédient principal “la sincérité”, alors les amis deviennent inséparables ;

T pour tolérance : chacun doit pouvoir accepter les opinions de l’autre et être prompt à reconnaître son tort ;

I pour idéal : tout homme se doit d’avoir un idéal dans la vie ;

E pour entretien : l’amitié c’est comme une fleur ; lorsqu’elle est entretenue, elle continue de s’épanouir. »

Merci à toi Jérémie pour ce chemin parcouru ensemble qui a permis de vivre la solidarité dans la confiance et la découverte mutuelles. Voilà pourquoi nous avons une peine infinie que nous voulions partager avec vous, ici, et là-bas avec les amis du Burkina, sa famille, les groupements Boubwata et Boubwassi.

 

PARTAGE SANS FRONTIÈRES


PÉROU

Dans une de ses dernières missives, Christiane évoquait un voyage en Europe avec sa fille Sara-Maria l’actuelle responsable de Taller de los Niños. Elles envisageaient de nous rendre une petite visite, ce dont nous nous réjouissons. Nous n’avons pas d’autres détails, mais nous espérons que la rencontre pourra se faire et nous vous tiendrons au courant.

 

BOLIVIE

Tarabuco :

La structure communautaire "Bien Vivir" travaille de façon collective à mettre en place des compléments de ressources afin que les familles ne soient pas contraintes à une émigration saisonnière en ville. Il s’agit de développer un projet autour de la culture de l’origan que PSF s’engage à accompagner financièrement pour la somme de 6048 €.

La population des quatre communautés est d’origine quechua et son activité principale est la production agricole, avec une prédominance de l’agriculture.

Environ 30 à 35 % de la population reste en permanence dans la communauté, se rendant dans les villes voisines pour une durée maximale de deux à trois jours. Le reste de la population, principalement pendant la saison hivernale, va dans les villes voisines à la recherche d’un emploi afin de générer des revenus supplémentaires ; de novembre à avril, elle reste dans sa communauté.

Dans le cas de la population de Molle Mayu, l’émigration est principalement due à :

- La rareté des ressources économiques.

- Des conditions naturelles défavorables (sécheresse, déficit hydrique, tempêtes de grêle, érosion éolienne et hydrique…

- Une diminution de la production et de la productivité des sols, en raison de l’incidence des parasites et des maladies.

- Une extrême pauvreté due à l’absence de revenus économiques, liée aux effets de la sécheresse et du gel, qui contraint à l’émigration temporaire.

L’organisation sociale est fondée sur la communauté agraire, qui est l’organe représentatif le plus élevé des paysans de base.

Au cours des dernières années, la communauté s’est organisée pour résoudre les problèmes en suspens, tels que la mise en valeur des terres et la prise en compte des problèmes climatiques qui affectent la production. Parmi les questions qui n’ont pas encore été résolues et qui constituent un besoin urgent pour la communauté, il y a la mise en place de l’eau potable pour la population et l’irrigation pour l’activité agricole. Ces problèmes non résolus affectent sans aucun doute l’amélioration de la qualité de vie et l’économie des familles de Molle Mayu.

La production agricole de la communauté est diversifiée, destinée dans sa quasi-totalité à l’autoconsommation, car les terres cultivées sont petites, peu irriguées, et dépendent entièrement des conditions climatiques, conditionnées par la récurrence des orages de grêle, des gelées et des sécheresses.

En ce sens, l’objectif principal de la production agricole est de fournir des ressources alimentaires à la famille et aux animaux élevés par la famille, également destinés à la consommation familiale.

Les principales cultures sont : la pomme de terre, l’oignon, le blé, le maïs et les arbres fruitiers.

Au cours du processus de planification communautaire participative du CPP, dans l’atelier, l’activité principale de la famille a été clairement identifiée comme étant l’agriculture et l’élevage, avec une certaine prédominance de l’activité d’élevage.

Pour diversifier la production et avoir la possibilité de la commercialiser, il serait intéressant de se tourner vers la culture de l’origan et d’implanter des séchoirs familiaux et de développer une assistance technique, d’où la mise en œuvre d’un microprojet avec les objectifs suivants :

- Construire une infrastructure de séchage de l’origan au niveau familial pour répondre aux normes de qualité exigées par l’entreprise qui achète la production de l’UNEC.

- Fournir une assistance technique spécialisée par l’UNEC aux producteurs d’origan couverts par le projet.

- Produire et commercialiser auprès de l’UNEC, de l’origan conforme aux normes de qualité par les producteurs agricoles.

- Certifier les producteurs par le biais d’une formation continue conformément au programme d’études approuvé par le Centre de Rijch'aria.

- Construire 24 séchoirs artisanaux familiaux en fonctionnement.

- 4,8 ha en production d’origan ont été incorporés dans la planification productive familiale (0,20 ha/famille).

- 24 familles productrices d’origan complètent leur économie pour un revenu de 9 000 Bs/an.

- 21 600 kilos par an d’origan séché produits dans les communautés d’intervention.

- Mettre en œuvre une école de terrain (ECA) fondée sur les valeurs et les comportements à adopter pour bien vivre.

 

Luz de Esperanza :

Doris continue son travail auprès des jeunes avec son équipe et nous continuons à accompagner ce projet et nous avons également acheté quelques belles pièces d’artisanat qui ont coloré nos différents marchés et ont eu beaucoup de succès : « Nous continuons à accueillir des jeunes, des femmes et des enfants en situation de vulnérabilité.

Nous vous remercions également pour votre soutien dans l’achat de nos produits artisanaux, merci de continuer à nous soutenir.

Nous espérons continuer à compter sur votre grand soutien pour notre alimentation, car les temps sont très difficiles en Bolivie. Sur le plan sociopolitique, il y a une grande confrontation entre les politiciens et les blocages qui font que le panier de la ménagère augmente de plus en plus. Nous vous demandons, amis de Partage sans Frontières, de nous soutenir à hauteur de 2400 dollars pour la nourriture dont nous avons besoin. »

 

BURKINA FASO

Soukuy :

Bruno Drogue, ami de très longue date avec Jérémie avec qui il correspondait régulièrement rend hommage à son ami disparu : « Parler de Jérémie a toujours été, pendant 43 ans, une véritable source de joie pour moi. Aujourd’hui, suite à sa disparition, c’est un exercice ardu.

Notre amitié a débuté en 1981 par un échange épistolaire. Nous avons appris à nous connaître à travers des lettres manuscrites avant de nous lancer ensemble dans des projets de développement et de bâtir une relation encore plus profonde. Nous cherchions à comprendre qui nous étions, et je crois sincèrement que nous étions, l’un pour l’autre, un point d’ancrage et d’amitié inébranlables. Nous nous sommes rencontrés à quatre reprises ; c’est peu, et en même temps, c’est beaucoup.

La première fois, c’était à Ouagadougou. Jérémie était venu nous attendre à la sortie de l’aéroport et, bien que n’ayant jamais reçu ou quasiment pas de photographies de sa part, nous nous sommes reconnus immédiatement, au premier regard échangé.

La deuxième fois que nous nous sommes revus, c’est à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle. Je suis allé attendre Jérémie et notre première nuit passée en France ensemble l’a été sur les bancs dudit aéroport : son avion ayant pris un retard considérable, il n’était plus envisageable de prendre un taxi à partir du terminal 2 pour retrouver la chambre d’hôtel que j’avais réservée.

Puis nous sommes partis avec un groupe de jeunes au Burkina et Jérémie nous avait concocté des rencontres multiples et variées dans chaque ville ou village où nous sommes passés. Je crois bien qu’il en reste encore des traces dans la mémoire des participantes et des participants.

Enfin c’est à Douai, dans le cadre du jumelage de la ville avec celle de Dédougou : Jérémie en tant que premier adjoint de la municipalité africaine était le responsable de la délégation du Burkina. Ce fut, et pour lui et pour moi, un choc des cultures, totalement improbable, d’une richesse inouïe.

Jérémie aimait écrire, il avait le sens de l’autre, il était toujours le premier à fêter les anniversaires, à souhaiter une bonne fête des Mères, un bon Noël, une bonne Pâque. Et surtout, une de ses grandes qualités était la fidélité associée à une honnêteté sans faille ainsi qu’un sens de l’entrepreneuriat hors du commun. Il a su se mettre en marche et a accompagné pendant 30 ans les projets que nous avons pu mener avec le village de Soukuy ainsi qu’à Dédougou. Fort de cette expérience, il a enchaîné sur des engagements politiques, qui l’ont amené à prendre des responsabilités importantes qu’il a assumées avec une grande régularité ainsi qu’une probité exemplaire. Sa technicité et ses connaissances sanitaires, spécifiquement dans le domaine dentaire, mises à la disposition de son activité professionnelle l’ont amené aussi à une reconnaissance que nombre d’entre nous aimeraient avoir.

Il m’a ouvert les portes d’un continent, d’un pays, d’une ville, d’un village, d’une famille en me donnant à comprendre une culture, une autre façon de penser que la mienne. Je l’en remercie du fond du cœur.

Jérémie adorait ponctuer ses lettres de proverbes ou de phrases qu’il avait picorées de-ci de-là, je lui laisse la parole : « Un proverbe bien connu chez nous dit ceci : “ si tu n’aimes pas le lépreux, ne courtise pas sa fille”. En d’autres termes, peut-on lier une amitié solide avec un Africain sans aimer l’Afrique. »

 

MADAGASCAR

Morondava :

Adeline, comme à son habitude, partage avec nous les nouvelles du centre : « C’est au nom de la grande famille du foyer des enfants handicapés de Morondava que je viens vers vous pour partager ces nouvelles. Depuis le 9 septembre 2023, nous le personnel du service a repris le travail, car les congés sont terminés.

Les élèves en situation de handicap mental sont au nombre de 30, âgés de 5 à 50 ans. Les petits enfants de 5 à 13 ans sont accompagnés par Melle Nadia, institutrice spécialisée. Elle apprend aux enfants à lire à partir de lectures d’images, écriture, coloriage, repérage du temps, cours de danse, des contes, de suivre l’information à la télévision. Aider aux enfants à s’exprimer, à s’entraider, à s’intégrer au niveau de groupes. Aider aux enfants également à s’exercer à l’autonomie vestiaire dans la vie quotidienne.

Les jeunes de 14 à 30 ans sont accompagnés par Mme Noro, éducatrice spécialisée pour s’exercer à l’activité professionnelle comme la broderie, la fabrication de la craie. Nous soulignons que l’association "Partage sans Frontières" qui nous a financés pour le fonds de démarrage pour la fabrication de la craie en 2020 ; grâce à vous, l’objectif est atteint, car jusqu’à maintenant les jeunes handicapés ont bénéficié de vos dons. Nous avons fabriqué 2500 boîtes de craie qui sont vendues 3000 ariarys par boîte, ainsi on a bénéficié de 7 500 000 ariarys. Cela nous a aidés à payer le salaire des institutrices spécialisées et celui des jeunes handicapés mentaux qui déjà travaillent avec nous.

Les adultes handicapés mentaux de 31 à 50 ans sont aidés par Mme Pierrette et M. Éléazar éducateurs spécialisés pour s’exercer au jardin partagé, à l’élevage. Les produits sont utilisés pour la nourriture des élèves du centre. Tout le monde prend en main sa responsabilité.

Les jeunes aveugles qui suivent leur scolarité à l’école à Antsirabé sont en classe de seconde jusqu’en terminale ; ils sont toujours sérieux à leur classe. Ils sont bien intégrés au niveau du groupe.

Il y a six personnes aveugles encouragées par le centre pour leur autonomie financière et elles élèvent des chèvres.

69 personnes en situation de handicap physique suivent leur rééducation au centre. Ils ont toutes sortes de handicaps (IMC, AVC, polyhandicapés, retard développement psychomoteur moteur, retard de la marche, hydrocéphalies). Ils sont soignés par M. Fenitre kinésithérapeute et M. Modeste aide-kiné.

C’est une grande joie pour nous de vous remercier cher Partage sans Frontières pour votre fidélité de collaborer avec nous, car l’année dernière, nous avons reçu 2 900 € pour l’amélioration de la salle de kiné et la salle d’atelier que les patients ont bien respectée et valorisée

Les appareilleurs (MM. Brillant et Tojo) fabriquent les chaussures orthopédiques des personnes en situation de handicap, beaucoup de patients en ont bénéficié au centre.

À l’hébergement du foyer handicapé, il y a 28 patients qui sont accueillis, mais la chambre est étroite. Dans une chambre, il y a six personnes. Nous avons un grand souci pour leur santé. Mais cette année 2024, nous avons reçu 5778 € pour la construction de quatre chambres dont nous pouvons améliorer la qualité d’accueil et assumer le charisme que Jeanne Delanoue nous a tracé : “Tout ce que vous avez à l’un de ces petits, c’est à moi que vous l’avez fait”. Évangile de Saint Mathieu 25, 40.

Je viens vous adresser nos sincères remerciements pour l’aide financière que vous apportez à nos œuvres, merci également pour le financement que vous faites à notre nouveau projet. Nous commencerons la construction à la fin de saison de pluie. »

 

Les Enfants de Madagascar :

Jean-Michel et son équipe, de retour de la Grande Île nous demandent de participer à la construction de deux classes maternelles pour la somme de 4500 €.

« Le projet porté par l’association des parents d’élèves et l’association locale se situe dans la commune rurale de Sahanivotry, province de Fianarantsoa, sur les Hautes Terres à environ 230 kilomètres au sud de la capitale Antananarivo. À quelques kilomètres de mauvaise piste, l’est de la RN 7 se situe le hameau important de Vohitrarivo. Quelques rizières s’étendent en fond de vallée. De nombreux hameaux sont disséminés sur un secteur de vallée et de montagnes abruptes. Les enfants scolarisés du secteur (40 à 50 %) se rendent dans l’école primaire, dans un état structurel moyen.  

Certaines zones sont difficiles d’accès et des élèves parcourent jusqu’à une heure de temps pour se rendre à l’école. À la saison des pluies, l’isolement est total pour certaines familles isolées. La population est composée de petits cultivateurs aux maigres revenus. 

De nombreuses personnes, sans terre, sont des ouvriers agricoles et ne trouvent du travail que quelques mois par an. Le niveau moyen de revenu est de moins d’un euro par personne adulte et par jour. 

Le président de l’association des parents d’élèves nous a soumis depuis deux ans le projet de construction d’un bâtiment d’école maternelle à l’école publique primaire de Vohitrarivo. L’école accueille 130 enfants et quatre enseignants en 2023. La commune, avec l’accord du ministère de l’Éducation nationale, souhaite ouvrir deux sections de préscolaires (maternelles). Le local actuel, provisoire depuis un an, est un bâtiment construit en planches et tôles de récupération. Il n’est pas étanche aux intempéries. Après plusieurs visites sur place et études diverses pour ce projet, il est apparu que le secteur environnant est dépourvu d’une structure adéquate pour les plus petits et que le lieu est effectivement central.

Il a donc été décidé de procéder à l’étude de la construction d’un bâtiment de deux salles de classe de maternelle et de fournir tout le mobilier et matériel. 

Les parents d’élèves, et habitants de Vohitrarivo se mobiliseront pour fournir des matériaux locaux et de la main-d’œuvre non qualifiée. Le montant estimé de cette participation sera d’environ 15 % du coût global du chantier. »

 

NyAïna :

Juliette, responsable du centre, nous a écrit : « Voici les listes des personnes que nous avons suivies pour la 3e campagne d’aide alimentaire pendant la saison de soudure et le lait de vache. La plupart des enfants et personnes adultes vulnérables ont trouvé une amélioration de leur état de santé, sauf ceux en rouge qui ont augmenté légèrement de poids, mais restent toujours au stade de l’insuffisance pondérale. Judicaël qui a déjà marché retourne souvent à l’hôpital pour détresse respiratoire, ou déshydratation aiguë. Il a du mal à surmonter !!!

Je tiens à vous remercier ainsi que les donateurs qui ont participé à ces aides alimentaires ainsi que le lait frais. J’espère que vous reprendriez, car nous avons encore des bébés orphelins qui frappent à notre porte, mais il n’y a plus de lait Nursie et c’est à un prix exorbitant ! De même les enfants qui bénéficient de complément de nourriture dans notre centre. La vie est de plus en plus dure, les PPN (riz, pois sec, huile, savon, etc.) ont augmenté de prix. Ici, la soudure est toute l’année pour les plus défavorisés que nous côtoyons tous les jours. Heureusement nous avons la possibilité de les soigner grâce aux aides de Partage sans Frontières qui soutiennent le dispensaire et que nous remercions vivement ».

 

INDE

Nous avons reçu la visite de Marie-Noëlle et de son mari d’Entr’Inde venus nous apporter quelques pièces d’artisanat destinées à la vente, car leur association qui travaillait avec Vanasthali depuis des années a arrêté ses activités. Nous les remercions d’avoir pensé à nous.

 

LA VIE DE L’ASSOCIATION

Les manifestations passées :

16 mars 2024 : assemblée générale, 1262 €

22 mars 2024 : bol de riz à Saint-Martin-la-Plaine, 1408 €

27-28 mars 2024 : marché de printemps, Chabeuil, 3072 €

28 mars 2024 : marché aux fleurs, Mornant/Saint-Martin-la-Plaine, 2613 €

4 mai 2024 : théâtre à Soyons, 889,50 €

25 mai 2024 : concert de chorales, Mornant, 1240 €

 

Les manifestations à venir :

21-22 sept 2024 : marché artisanal, aux Clévos à Étoile-sur-Rhône

 

Les finances :

Au 12 juin 2024, les revenus sont quasiment équivalents à ceux de l’année précédente, s’élevant à 23 200 €. Toutefois, toutes les subventions escomptées n’ont pas été perçues. Nous observons une diminution des ventes de café, tandis que les ventes de plantes et de livres affichent une hausse ; les dons demeurent stables. Les charges ont augmenté par rapport à l’année dernière, une décision délibérée ayant été prise d’augmenter notre soutien aux projets. À cet effet, une somme de 51 155 € (+4 % par rapport à 2023) y a été allouée. Les dépenses courantes restent inchangées. Les achats de produits issus du commerce équitable ont progressé de 36 %, atteignant 4341 €. En conclusion, il sera nécessaire de trouver 36 600 € pour équilibrer le budget de l’année, soit un montant légèrement supérieur (2700 €) à celui de l’année précédente.

SOUTENIR LES ACTIONS DE PSF

 

C’est participer à une aventure humaine de 43 ans de solidarité active, efficace et concrète.

C’est faire un don, la totalité des dons reçus va au financement des projets. Ils sont fiscalement déductibles. C’est possible en ligne aux adresses suivantes :

http://www.partage-sans-frontieres.org/partage_sans_frontieres_don_en_ligne.html

https://www.helloasso.com/associations/partage-sans-frontieres

Vous pouvez même établir un prélèvement mensuel.

C’est nous acheter des produits issus du commerce équitable : café, confitures, chocolat…

C’est s’engager à tenir un stand, à organiser une soirée de rencontre, à participer au conseil d’administration pour les plus motivés.

C’est parler de Partage sans Frontières à vos voisins, vos connaissances.

C’est nous soutenir sur les différents réseaux sociaux.

Nous comptons sur vous, notre avenir en dépend !

IBAN : FR16 2004 1010 0701 4350 8K03 857

BIC : PSSTFRPPLYON