Éditorial

« Grand nettoyage de printemps ! »

 

Les vociférations tonitruantes d’un trublion nouvellement élu remettent fondamentalement en cause les institutions d’aide au développement et tout ce qui relève de la simple solidarité en leur déniant toute efficacité. La cour des oligarques applaudit des deux mains… Le chacun pour soi devient une règle officielle qui libère une parole aussi décomplexée que simpliste et fait tache d’huile à tous les niveaux… La banalisation de propos outranciers, fondés sur du ressentiment et la défense d’intérêts personnels s’appuient sur une simple opinion devenue vérité alternative où l’étude scientifique et l’analyse de données n’ont plus cours.

L’abandon brutal sans étude ni concertation préalables de certains programmes liés à la santé, à l’aide alimentaire d’urgence, au dérèglement climatique aura des conséquences incalculables dans un Monde interdépendant. Sous les couleurs rassurantes d’un green washing, portées entre autres par le leurre de la compensation carbone, le désengagement des pays riches aggrave la crise écologique et les injustices sociales des pays du sud, les plus touchés par les catastrophes climatiques.

Le sujet de l’aide au développent ne date pas d’hier… Rappelons-nous que, dès 1970, les Nations Unies fixaient l’objectif d’allouer 0,7 % du produit intérieur brut (PIB) des pays développés à l’aide publique au développement. Plus tard, en l’an 2000, la communauté internationale adoptait les Objectifs du Millénaire pour le Développement, puis les Objectifs de Développement durable en 2015, visant à éradiquer la pauvreté, garantir l’accès à l’éducation, réduire les inégalités et promouvoir un développement durable et inclusif.

Or, où en sommes-nous aujourd’hui ?

Le constat est préoccupant. Alors que les crises humanitaires et climatiques se multiplient, que les inégalités s’accroissent et que les populations les plus vulnérables sont toujours plus exposées, l’engagement des États demeure largement insuffisant. En 2025, seuls quelques rares pays atteignent réellement le seuil des 0,7 %, et nombre d’autres réduisent leur aide sous prétexte de contraintes budgétaires. Loin de progresser, l’effort collectif stagne, voire recule, mettant en péril les avancées durement acquises.

Toujours moins d’État, moins de règles que l’on assimile à une bureaucratie inutile et contraignante : c’est ainsi que la Région AURA vient de supprimer la subvention de 230 000 € accordée à la CRESS au sein de l’économie sociale et solidaire, arguant de son manque d’efficacité… Elle demande également la dissolution de l’Office français de la biodiversité…

Face à cette fragilisation des institutions publiques, l’engagement des associations et des citoyens n’a jamais été aussi vital. C’est ici que Partage sans Frontières prend toute sa place. Grâce à vous, grâce à nos partenaires et donateurs, nous poursuivons sans relâche notre mission : offrir un soutien concret et immédiat aux populations les plus démunies, défendre leurs droits et leur donner les moyens de bâtir un avenir digne. Nous donnons une priorité absolue à la formation et à l’éducation des jeunes et des adultes.

En 2024, nos actions ont permis de financer des programmes importants, d’apporter un soutien éducatif, et d’accompagner des initiatives locales pour un développement autonome et durable. Nos engagements vont au-delà de l’urgence : nous œuvrons pour un changement structurel, pour une solidarité internationale qui ne soit pas qu’un vœu pieux, mais une réalité tangible.

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Nous savons que nous ne pouvons pas remplacer les engagements des États, mais nous refusons de rester inactifs face à leur inconstance. Notre action est un témoignage, une preuve que la solidarité peut et doit être un moteur puissant pour bâtir un monde plus juste.

 

Ce combat, nous le menons ensemble. Il repose sur l’énergie et la détermination de chacun d’entre vous. Nous devons continuer à agir, à interpeller les décideurs, à sensibiliser l’opinion publique et à mobiliser toutes les forces vives pour que l’aide au développement retrouve la place centrale qu’elle mérite.

Merci à tous pour votre engagement, votre soutien indéfectible et votre foi en un monde meilleur. Ensemble, nous prouvons que la générosité et l’action solidaire peuvent faire la différence. Continuons à avancer, à construire et à partager sans frontières.

 

PARTAGE SANS FRONTIÈRES


PÉROU

Taller de los Niños :

Christiane lance un cri d’alarme devant le désengagement très inquiétant des financeurs habituels de Tani qui fragilise la structure : « Je vous écris avant le mois de Noël et des Fêtes, pour partager avec vous un énorme souci qui lentement s’est installé dans nos vies.

Depuis la pandémie, où l’impossible a été fait pour aider plus que jamais les familles et les enfants, nous sommes entrés dans une situation de difficulté économique pour pouvoir affronter, année après année l’acceptation de la présentation de nos budgets annuels.

La diminution continue de nos donateurs, la crise économique en Suisse, les demandes de tous côtés, la guerre en Ukraine, et maintenant la décision du gouvernement suisse de réduire l’aide humanitaire et de la coopération technique en général et en particulier pour l’Amérique latine au profit d’autres services de l’État, nous voyons ici diminuer de plus d’un tiers notre budget 2025, et l’avis aussi que les deux années suivantes pourraient être dramatiques.

Vous comprendrez que cette situation, au moment où je suis au moment du transfert de mes fonctions comme directrice générale pour laisser la place à Sara, ma fille, ne m’est guère facile, car je n’avais jamais pensé que ce transfert puisse être un cadeau pourri, comme on le dit ici.

C’est pour cela que je vous écris. Vous allez bientôt recevoir mon bulletin, et un double, ce double montre que nous n’attendons pas plus de dons de votre part (vous faites tellement), mais d’avoir plus de donateurs-donatrices.

Ce passage à d’autres pourrait peut-être aussi nous permettre de trouver de la relève pour notre Comité Suisse, qui trop chargé ces dernières années, a besoin de renforts.

Puissiez-vous avoir des tas d’idées puissantes à nous apporter aussi qui permettent de faire germer de nouvelles idées et que le mois de décembre arrive avec de nouveaux bourgeons sur notre arbre qui est TANI.

Je vous envoie ma gratitude, mes amitiés. À bientôt, merci, merci de m’avoir lue. »

PSF continue cette année encore son engagement financier à hauteur de 8000 € complétés par 1000 € de l’association Ayllu.

 

BOLIVIE

Tarabuco :

Nous avons reçu un rapport sur la culture de l’origan destiné à être commercialisé : « L’inexistence de séchoirs à origan au niveau familial, ainsi que le manque d’assistance technique spécialisée ne permettait pas de commercialiser l’origan, ce qui signifie qu’aucun revenu supplémentaire n’était généré par la diversification de la production.

Une fois les fonds reçus, la mise en œuvre du projet a commencé, selon les aspects suivants :

24 producteurs ont été sélectionnés avec lesquels le plan de travail du projet a été élaboré et approuvé.

La livraison des plants a nécessité la préparation des sols et, après vérification, les plants ont été livrés à chaque producteur

La construction des séchoirs a commencé par la fabrication des briques d’adobe et la construction ultérieure des murs ; après vérification, on a procédé à la livraison des calamines et à la livraison individuelle de chaque séchoir.

La phase de production, précédée par la transplantation des plants, a été réalisée avec des soins dans la culture et dans l’irrigation afin de réaliser la première coupe, suivie du séchage et de la livraison ultérieure à l’UNEC conformément aux normes de qualité en vigueur..

La phase de formation a été menée conjointement avec l’UNEC sur une base mensuelle en prenant en compte les différentes étapes de la culture de l’origan : préparation du sol, irrigation, santé des plantes, récolte, séchage et la commercialisation. Elle a également été l’occasion d’enseigner ce qu’est un mode de vie sain.

L’ensemble du processus s’est déroulé conformément au plan de travail convenu par tous les acteurs (Rijch’ariy, UNEC et producteurs). Les objectifs techniques et financiers du projet ont été atteints. »

Cette année, PSF a accepté d’accompagner un projet autour de la plantation de pommiers que nous détaillerons dans le prochain bulletin.

Luz de Esperanza :

Nous continuerons à financer le fonctionnement du centre qui accueille les enfants des rues pour la somme de 2400 $.

SIAB :

Cet organisme qui existe depuis 1994 est attaché à promouvoir le développement global des populations défavorisées par la formation, autour de projets qui prennent en compte les dérèglements climatiques. Connaissant notre existence, ils nous sollicitent pour accompagner la formation d’étudiants en institut technologique et à terme assurer leur sécurité alimentaire. Ils recourent ainsi à des méthodes ancestrales, notamment par l’installation de serres souterraines qui pourraient protéger des semences des écarts de température et pouvoir écouler les produits en dehors des spéculations. PSF financera le matériel destiné à la construction des serres, et les semences pour la somme de 846 €.

 

MADAGASCAR

Ambatofotsy :

Nous n’avons aucune nouvelle de Rosette-Alice, qui a succédé il y a quelques mois à Berthe Marie envoyée à Fianarantsoa par la congrégation. Nous avons néanmoins résolu de continuer notre aide au fonctionnement du centre par l’achat de riz paddy à hauteur de 3000 €.

Morondava :

Dès cet été, Adeline nous a fait parvenir une demande concernant le centre des handicapés dont elle est une responsable très engagée depuis des années. Là encore nous allons accompagner ce projet destiné à donner du travail à des personnes marginalisées, car souvent considérées comme des bouches inutiles : « Beaucoup de personnes en situation de handicap n’ont pas de travail fixe et ont beaucoup d’enfants. Ils demandent à manger dans les magasins, car ils n’ont pas assez d’argent pour se payer de la nourriture. Pour des raisons financières ou en raison de leur handicap, de nombreux enfants n’ont pas accès à une école spécialisée. Du fait de leur manque d’étude, les personnes et par la suite les enfants en situation de handicap qui grandissent trouvent rarement un travail fixe et donc un salaire fixe. À Madagascar, les personnes en situation de handicap se retrouvent rapidement exclues de la société, sans argent, sans travail et parfois sans logement. Cela se reproduit au fil des générations.

Nous avons donc pour projet d’accompagnement de créer différents ateliers en prenant en compte les compétences et les capacités des personnes en situation de handicap dans le foyer de Morondava. Ces ateliers seront regroupés dans un bâtiment de 12 m/3 m qui sera situé au sein du centre accessible depuis la route. Tous les stands seront ouverts par une porte ou une fenêtre pour que tout le monde puisse venir et profiter des différentes prestations.

Nous avons pensé à créer quatre ateliers : deux ateliers de coiffure dont un pour les hommes et un autre pour les femmes. Les coiffeurs seront des personnes en situation de handicap du centre et les clients seront par exemple des passants dans la rue, tout le monde pourra accéder à ce service. Du côté des coiffures pour femmes, il sera proposé en particulier des coiffures avec des tresses. Et pour les hommes, ils auront la possibilité de se couper les cheveux et d’avoir une coupe.

Ensuite nous avons imaginé un atelier cuisine/épicerie. Les personnes en situation de handicap cuisineront des petits gâteaux comme des beignets, ils feront des jus et vendront leur production. Dans ce stand d’autres produits du quotidien seront disponibles comme des bouteilles d’eau…

Et pour finir un atelier manuel où les personnes en situation de handicap pourront coudre des sacs, fabriquer des bijoux pour ensuite les vendre directement à leur stand.

Ce projet est pensé dans le but de favoriser l’insertion sociale et professionnelle des personnes en situation de handicap. Puisque le bâtiment sera visible et accessible pour tout le monde, le contact avec les autres sera facilité et des relations avec le monde extérieur pourront se créer. Ces ateliers permettraient aux personnes en situation de handicap présentent au centre, de bénéficier d’un travail fixe et par conséquent de recevoir un salaire. Avec cet argent gagné, ils pourront avoir une vie de meilleure qualité.

Plus largement, ce projet permettrait de travailler leur estime de soi. En effet, à la fin de leur journée de travail ils pourront être fiers de ce qu’ils ont réussi à faire et constater qu’ils sont capables de réaliser des choses même avec un handicap. Aussi, ce projet permettra de changer les représentations sur handicap à Morondava et de sensibiliser les personnes extérieures ainsi que les personnes en situation de handicap ».

Sakalalina :

Sœur Berthine Raharisoa nous écrit : «  Sakalalina se trouve à 650 km de Tananarive, Région d’Ihorombe, Province de Fianarantsoa, 260 km de cette ville. Près de Tuléar 380 km environ, Sud de Madagascar, région sèche qui attend l’arrivé des cyclones. Un lieu qui n’est pas de paix, beaucoup de gens qui font l’élevage des zébus. Mais maintenant il a diminué à cause de la sécheresse ; or trois mois de décembre à février, c’est la période des pluies. Pendant ces périodes tout le monde bouge pour la culture.

Ça fait 23 ans que les Sœurs de Jeanne Delanoue sont présentes à Sakalalina.

Et ça fait trois ans que je suis envoyée ici à Sakalalina : j’ai vu dans les dossiers votre aide et soutien, de vous, Partage sans Frontières avec nous, pour l’alphabétisation, il y a quelques années. Nous recevons souvent le Bulletin de liaison pour notre relation ; c’est pour cela que je vous communique des nouvelles. Oui, vous association Partage sans Frontières, vous avez plus 40 ans d’existence pour aider les plus petits dans les différents pays. Dieu merci pour votre soutien et votre aide. Merci pour les alphabétisations. Maintenant il y a beaucoup d’établissements Généraux chez nous. Mais en général, tous ne sont pas arrivés aux études, surtout ici en brousse. Pendant les visites les uns les autres : nous écoutons les jeunes ruraux, ni- les alphabétisations, ni les jeunes ne peuvent continuer leurs études ainsi que quelques mères célibataires et de jeunes foyers. Tous ces jeunes sont dans les mouvements FTMTK. Pendant trois ans où je suis à Sakalalina, j’ai constaté le progrès des jeunes pour l’amélioration des cultures et petits élevages. Ils sont patients, font effort pour progresser à tout point de vue pour leur avenir malgré la difficulté qui existe. À cause du changement climatique, plusieurs jeunes paysans n’ont pas de ressources. L’insuffisance d’eau diminue le rendement du riz. En général, on attend le cyclone pour arroser la terre, mais malheureusement, ce cyclone détruit en un clin d’œil ce qu’on a entrepris, il y a toujours des risques. Le prix des PPN augmente, doublé même le kilo : le kg de sucre monte à 6200 Ar au lieu de 3800 Ar, la farine 4800 Ar au lieu de 2500 Ar, le sel 500 Ar au lieu de 100 ar. Le kilo de riz connaît aussi la même augmentation bien que Sakalalina soit reconnu comme producteur du riz. Les collecteurs occasionnent cette augmentation du prix, le kg de paddy diminue à 1000 Ar, mais quelques mois après, il monte à 1500 Ar. Le riz blanc baisse 500 Ar et après remonte à 850 ar. Donc ils aiment travailler. C’est pour cela qu’entraîne de vous une demande d’aide.

Pour l’ensemble, nous avons deux rencontres par an avec les jeunes ruraux le 13 octobre, jour international pour les FTMTK et le 1er mai, fête de Saint-Joseph, la formation dure trois jours et le par groupe une fois par mois.

Mon désir c’est de continuer à collaborer avec vous comme nous avons fait à Ambatofinandrahana et Ambohimahazo en vue de préparer l’avenir des jeunes, ils sont 165 repartis dans quatre endroits : Sakalalina : 103, Ikotipa : 22, Mangaikarea : 23, Ambalamahavelo : 17. » Les rencontres des FTMTK sont pour eux une chance inappréciable de découvrir d’autres régions et de rencontres avec d’autres jeunes tout en bénéficiant d’une formation agricole. C’est pour quoi nous allouerons une somme de 2641 € à cette demande.

Ny Aïna :

Juliette, toujours affairée au bon fonctionnement du centre de soins nous sollicite pour la somme de 4200 €.

Les Enfants de Madagascar ;

Cette année 2025, le programme de construction des écoles continue avec Antanetibe pour la somme de 4900 €. Voici ce qu’écrit Jean-Michel : « À Vohitrarivo, un bâtiment de deux salles de classe de maternelles a permis à une quarantaine de petits enfants de fréquenter l’école dès leur plus jeune âge. Les mamans, ainsi plus disponibles, peuvent se consacrer au maraichage, et pour certaines à l’apprentissage de la lecture et du calcul. Beaucoup de personnes adultes de ce secteur isolé sont analphabètes.

 Pour 2025, nous sollicitons de votre bienveillante solidarité, une nouvelle subvention afin de réaliser un même projet dans un secteur montagneux et aride où l’école primaire publique de Antanetibe est succincte.

En effet, au milieu de la forêt sèche de petits arbres dénommés tapias (sorte de chêne vert) cette école accueille environ 120 élèves dans des bâtiments et des conditions spartiates.

Les villageois subsistent de peu dans ces montagnes et le climat y est aride et froid en saison sèche et très chaud en saison d’été austral. Les cultures sont disséminées et la cueillette reste un mode vie bien ancré.

Notre projet sera donc identique à l’année 2024, avec la construction d’un bâtiment de deux salles de classe de maternelles à l’E.P.P. de Antanetibe.

Le montant à financer par subvention est de 4 900 euros.

Les parents d’élèves très motivés, se sont engagés à apporter de la main-d’œuvre non qualifiée, des matériaux locaux et transporterons les matériaux de la piste accessible à l’école isolée.

Notre association s’est engagée sur ce projet à réaliser en sus, un bâtiment de deux ou trois salles de classe pour les primaires. Pour l’ensemble de cette école, nous fournirons tout le mobilier scolaire nécessaire. » 

 


        

INDE

Vanasthalee :

À Vanasthali, le travail a été encourageant et motivant, notamment au centre régional de Baramati, qui a la chance de disposer de locaux agréables pour les enfants des balwadis qui y sont organisés. Le centre organise également chaque année un cours de formation des enseignants, qui est actuellement à la fin de son apprentissage pratique avec 22 jeunes femmes qui en bénéficient. Comme toujours, les balwadis actifs leur donnent une excellente occasion d’apprendre par l’expérience. Certains d’entre eux ont également leurs propres enfants qui participent aux balwadis du centre.

Très récemment, Bharati Bhide et moi-même leur avons rendu visite et avons eu un échange avec eux. Il est réconfortant de voir que beaucoup d’entre elles sont désireuses de faire quelque chose de socialement significatif après quelques années passées à la maison à assumer les responsabilités domestiques et que, souvent, si ce n’est toujours, elles trouvent un soutien auprès de leurs enfants, de leurs maris ou des aînés de la famille.

Le centre applique une politique d’intégration et, chaque année, nous accueillons un certain nombre d’enfants souffrant d’un handicap ou d’un autre. Cette année encore, il y a environ 8 à 10 enfants, un couple atteint du syndrome de Down, un ou deux enfants souffrant de troubles de l’audition et de la parole, un couple souffrant d’hyperactivité, deux paires de jumeaux dont l’un est tout à fait normal tandis que l’autre est légèrement lent ou présente quelques problèmes. Il est très émouvant de voir que les enseignants s’occupent bien d’eux et que les parents veulent que les enfants passent le plus de temps possible au centre.

Le centre gère une bibliothèque pour les parents, qui sont également encouragés à lire les livres pour enfants à partir desquels des histoires sont racontées.

Des réunions de parents et des programmes spéciaux sont organisés tout au long de l’année. La participation des parents est recherchée et ils sont inclus à tous les stades de toute activité spécifique comme les journées spéciales liées aux couleurs, à l’utilisation des téléphones portables, aux habitudes alimentaires des parents qui se répercutent sur les enfants, à divers festivals, à des bilans de santé, à un marché ludique.

Nous accompagnerons ce projet à hauteur de 7500 €.

 

LA VIE DE L’ASSOCIATION

Les manifestations passées :

30 nov. 2024. : festival solidaire, Saint-Péray, 140 €

1er déc. 2024 à 17 h : concert gospel, Mornant 1301 €

4-21 décembre 2024 : stand de vente, Saint-Péray, 790 €

7-8 déc. 2024 : marché de Noël, Chabeuil, 4012 €

13-14-15 déc. 2024 : marché de Noël, Mornant, 9346 €

7 févr. 2025 : théâtre Potiche, Saint-Martin, 1220 €

8-9 févr. 2025 : ventes de Mimosa, Mornant, Saint-Martin, 2232 €

 

Les manifestations à venir :

22 mars 2025 : assemblée générale, Mornant

11 avril 2025 : bol de riz, Saint-Martin

26-27 avril 2025 : marché de printemps, Chabeuil

27 avril 2025 : marché aux fleurs, Mornant

 

Les finances :

Pour l’exercice 2024, le déficit de PSF s’élève à 5545,72 €. Il est dû à plusieurs facteurs : la somme allouée aux projets a augmenté de 4 % eu égard au projet supplémentaire de Madagascar. Les produits ont baissé de 4 %, notamment les dons qui sont passés de 35 200 € à 32 274 €. Ni Saulce ni Mornant n’ont versé de subvention. La lettre de fin d’année n’a pas suscité une arrivée massive de dons.

Les ventes se maintiennent, mais la forte augmentation du café et du chocolat crée quelques inquiétudes sur l’avenir. Il faudra certainement recentrer les achats sur le Palomar café classique du Pérou qui reste un peu moins cher.

Les charges ont diminué avec 3 bulletins au lieu de 4, pas d’achat d’artisanat en 2024. On a néanmoins une réserve d’environ 70 000 € qui permet de voir venir et vivre au-dessus de nos moyens.

 

SOUTENIR LES ACTIONS DE PSF

 

C’est participer à une aventure humaine de 44 ans de solidarité active, efficace et concrète.

C’est faire un don, la totalité des dons reçus va au financement des projets. Ils sont fiscalement déductibles. C’est possible en ligne aux adresses suivantes :

http://www.partage-sans-frontieres.org/partage_sans_frontieres_don_en_ligne.html

https://www.helloasso.com/associations/partage-sans-frontieres

Vous pouvez même établir un prélèvement mensuel.

C’est nous acheter des produits issus du commerce équitable : café, confitures, chocolat…

C’est s’engager à tenir un stand, à organiser une soirée de rencontre, à participer au conseil d’administration pour les plus motivés.

C’est parler de Partage sans Frontières à vos voisins, vos connaissances.

C’est nous soutenir sur les différents réseaux sociaux.

Nous comptons sur vous, notre avenir en dépend !

IBAN : FR16 2004 1010 0701 4350 8K03 857

BIC : PSSTFRPPLYON